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Achal Murthy

Résumé de l'interview

Achal Murthy, musicien et bassiste né en 1988 à Luxembourg

Une jeunesse à Strassen

Il grandit d’abord à Strassen, où il fréquente la précoce, avant de déménager à Esch-sur-Alzette, ses parents y tenant un restaurant. Il y suit son enseignement fondamental. Lorsqu’il entre au lycée, sa famille retourne vivre à Strassen afin de se rapprocher de la capitale. Sa véritable adolescence se déroule donc à Strassen. Il participe à la vie associative locale, sort avec ses amis, fréquente l’ancien skatepark, fait du vélo et enchaîne quelques bêtises de jeunesse. En parallèle, il saisit plusieurs opportunités de petits boulots, notamment des travaux d’été pour la commune de Strassen. Il garde un bon souvenir des travaux forestiers dans le Bambësch. Il a aussi tenté de décrocher un emploi étudiant au McDonald’s et au Pizza Hut de Strassen, sans jamais recevoir de réponse.

Une vie associative

Achal débute le karaté à Esch-sur-Alzette, avant de poursuivre cette activité à Strassen à son retour. Sous la direction de Jean-Claude Roob, il obtient son premier Dan, participe à des stages d’arbitrage et encadre des jeunes en tant que moniteur. Il intègre même l’équipe nationale de karaté. Passionné de musique, il rejoint également la fanfare de Strassen vers 2001, après avoir joué de la flûte traversière à l’Harmonie municipale d’Esch. Il décrit l’association comme très conviviale. Aujourd’hui, il s’y montre moins actif à cause de son emploi du temps chargé, même s’il a encore participé au Hämmelsmarsch et au Buergbrennen cette année. Il admet que la fanfare lui manque. Il a aussi pratiqué brièvement le tir à l’arc à Strassen.

L’engagement des jeunes à Strassen

Il affirme que Strassen a toujours été une commune progressiste, à l’écoute de ses jeunes. Il estime avoir bénéficié de toutes les opportunités et du soutien nécessaire pour s’épanouir. Il se souvient des nombreuses initiatives valorisant les jeunes, notamment les distinctions remises aux musiciens de la fanfare en fin d’année. Il salue les projets récents de la commune comme la création du Jugendhaus et du nouveau skatepark. Selon lui, les choses ne cessent de s’améliorer, et il souligne avec enthousiasme l’engagement constant de la commune en faveur de sa jeunesse.

Une commune en pleine transformation

Il se rappelle d’un village encore très rural durant sa jeunesse, un vrai Dierfchen. Il constate que la commune a connu une évolution rapide, sans que cela ne le dérange. Il apprécie particulièrement la diversité qui caractérise désormais la population. Selon lui, Strassen devient un véritable creuset de cultures, de valeurs et d’idées, où les habitants, luxembourgeois et internationaux, se rencontrent et échangent lors des nombreux événements organisés par la commune.
Même s’il peine à formuler des critiques, il reconnaît que certains aspects méritent des améliorations. Il évoque notamment les problèmes de circulation. Il donne l’exemple de ses trajets du Benelux jusqu’au CHL, qui peuvent prendre près d’une demi-heure en matinée. Il reste toutefois conscient que la commune travaille à trouver des solutions.

Une fierté d’appartenir à la commune

Il décrit Strassen comme une commune propre, dynamique, progressiste et internationale. Il affirme avec humour : « It’s my hood (Traduction: C’est mon quartier)». Pour lui, être un vrai Stroossener, c’est contribuer activement à la vie communale, proposer des idées, rendre à la commune ce qu’elle offre à ses habitants. Il souhaite continuer à s’engager. Depuis un an et demi, il est membre du parti DP, espérant intégrer la commission culturelle. Il aspire à faire venir des artistes internationaux à Strassen et à s’impliquer davantage dans les projets culturels. Il envisage aussi de reprendre sa place au sein de la fanfare, voire de renouer avec le karaté dans un avenir proche.