Résumé de l'interview
Daniel Borges, 24 ans, termine actuellement sa dernière année de médecine et en train d’effectuer son stage au Centre Hospitalier de Luxembourg. Il habite rue des Prés, qu’il décrit comme « la meilleure rue de Strassen » en raison de sa proximité avec les grands axes, des nombreuses facilités offertes par la commune et de la possibilité de se déplacer facilement à pied.
Une enfance à Strassen
Daniel garde de très bons souvenirs de son enfance. Avec ses amis, il a grandi à Strassen. Il estime que la commune offrait suffisamment d'activités pour ne pas avoir à aller ailleurs. Comme beaucoup d’enfants, ils n’étaient pas toujours exemplaires. Il se souvient notamment d’un épisode marquant, survenu il y a une dizaine d’années, la commune avait fermé un chemin qu’il empruntait pour aller à l’école, obligeant les élèves à faire un détour par le cimetière. En signe de protestation, lui et ses camarades avaient inscrit des messages peu flatteurs sur les gradins installés sur le chemin. Ce geste leur a valu une convocation au bureau du bourgmestre de l’époque, Gaston Greiveldinger.
Daniel a fréquenté trois écoles fondamentales de Strassen : l’école des Martyrs, avant sa transformation en Maison Relais, l’école Ben Heyart où il faisait partie de la première classe, et enfin le campus du Hueflach. Il garde un excellent souvenir de ses années d’école, tant pour la qualité de l’enseignement que pour l’ambiance générale.
Une vie associative
Plus jeune, Daniel était membre du F.C. UNA Strassen et jouait au football jusqu’au niveau scolaire. Il a mis fin à cette activité à son entrée au lycée, ne pouvant plus concilier sport et musique. Il garde en mémoire une équipe forte et soudée. Aujourd’hui, il reste actif dans la fanfare de Strassen, dont il fait également partie du comité. Il y joue des percussions et fait tout son possible pour assister aux répétitions, malgré ses études de médecine à l’étranger.
Premières expériences professionnelles
Daniel a travaillé pendant deux étés comme animateur dans le cadre des activités estivales de la Maison Relais. Il en garde une expérience très positive, appréciant particulièrement le contact avec les enfants, plus jeunes de dix ans que lui, et l’opportunité d’organiser différentes activités.
L’engagement des jeunes à Strassen
Pour Daniel, les jeunes ont de nombreuses possibilités de s’impliquer dans la vie communale. Il souligne la disponibilité des services communaux, ouverts aux discussions autour de projets, ainsi que la richesse du tissu associatif local. Les associations accueillent volontiers de nouveaux membres, et de nombreux comités comptent des jeunes actifs parmi leurs membres.
Une commune en pleine transformation
« Strassen est clairement devenu une petite ville », affirme Daniel. Il se rappelle une époque où la commune était moins peuplée et les habitants se connaissaient davantage. Aujourd’hui, avec plus de 10 000 habitants, le paysage social a changé. Cette évolution, selon lui, reste positive. Il y voit une chance d’enrichissement culturel grâce à l’arrivée de nombreuses nationalités. Il décrit Strassen comme une commune marquée par une forte cohabitation multiculturelle.
Il apprécie particulièrement les événements qui favorisent les rencontres entre habitants, comme le Stroossefestival, la fête de la musique, les matchs de football ou les concerts de la fanfare. À chaque manifestation, il observe de nouveaux visages, preuve d’une dynamique d’ouverture et de rencontres. Il regrette cependant que certaines personnes, venues s’installer pour la proximité avec Luxembourg-ville, participent peu à la vie communale.
Des souhaits pour l’avenir
Lors de l’entretien, Daniel évoque un souhait important, notamment l’accès à des logements abordables, en particulier pour celles et ceux qui ont grandi à Strassen et souhaitent y rester. Il espère que la commune poursuivra son développement dans la même dynamique et souhaite l’émergence d’un véritable centre de village.
Une fierté d’appartenir à la commune
Daniel se dit fier d’habiter à Strassen. Il apprécie la qualité de vie, la proximité de tout, et la diversité des activités proposées. Lorsqu’il mentionne son lieu de résidence, les réactions sont souvent enthousiastes : « Zu Stroossen do ass eng lass », lui répond-on. Pour lui, il ne fait aucun doute que Strassen est « une super commune ».